CHANTIERS POLONAIS ce 19.12.2009
Chantiers polonais : En cas de contrat, DCNS
pourrait aider l'industrie locale
Sous-marin du
type Scorpène
crédits : JEAN-LOUIS VENNE |
18/12/2009
Traversant une grave crise, les chantiers navals polonais sont
toujours à la recherche d'un repreneur. En septembre dernier, à
l'occasion de la découpe de la première tôle de la frégate Normandie,
Hervé Morin avait fait état de l'intérêt de la Pologne sur des
discussions industrielles. DCNS n'a toutefois pas l'intention d'investir
dans la construction navale polonaise. « Nous n'avons pas vocation à
reprendre les chantiers qui vont mal. En revanche, si nous avions un
contrat, nous pourrions aider l'industrie locale », explique Patrick
Boissier, président du groupe naval français. Dans le cadre d'un contrat
en transfert de technologie, DCNS pourrait, ainsi, apporter son aide
aux chantiers locaux. Se servir de Gdynia ou Gdansk pour réaliser à
moindre frais des tronçons de navires qui ne seraient pas destinés au
marché polonais (comme ce dut le cas pour les blocs des sections arrière
des BPC) ne serait en revanche pas dans les perspectives du groupe. «
Si nous faisons quelque chose en Pologne, ce ne sera pas pour y disposer
d'un chantier à bas coûts », précise Patrick Boissier, qui préfère
augmenter la productivité des sites français afin de rapatrier de la
charge en interne.
Sous-marin du type Andrasta (© : DCNS)
Les relations avec l'industrie polonaise verraient donc le jour uniquement en cas de commande signée avec DCNS. La Pologne compte, notamment, renouveler la flotte sous-marine. Après le désarmement en 2003 de deux ex-sous-marins soviétiques du type Fox Trot, la marine polonaise ne dispose plus que d'un bâtiment « océanique » du type Kilo (72.6 mètres, 3075 tonnes en plongée), transféré par la Russie en 1983. Les quatre sous-marins côtiers polonais (47.4 mètres, 524 tonnes), des anciens bateaux norvégiens mis en service entre 1964 et 1967, doivent aussi être remplacés. Face à ces besoins, DCNS peut proposer son sous-marin océanique Scorpène, mais aussi le petit Andrasta, conçu pour les opérations littorales. En Baltique, ce type de bâtiment pourrait avoir un intérêt, bien que la Varsovie souhaite sans doute se doter d'unités capables d'être projetées loin de leurs bases.
A noter que des projets existent également dans le domaine des navires de surface.
Sous-marin du type Andrasta (© : DCNS)
Les relations avec l'industrie polonaise verraient donc le jour uniquement en cas de commande signée avec DCNS. La Pologne compte, notamment, renouveler la flotte sous-marine. Après le désarmement en 2003 de deux ex-sous-marins soviétiques du type Fox Trot, la marine polonaise ne dispose plus que d'un bâtiment « océanique » du type Kilo (72.6 mètres, 3075 tonnes en plongée), transféré par la Russie en 1983. Les quatre sous-marins côtiers polonais (47.4 mètres, 524 tonnes), des anciens bateaux norvégiens mis en service entre 1964 et 1967, doivent aussi être remplacés. Face à ces besoins, DCNS peut proposer son sous-marin océanique Scorpène, mais aussi le petit Andrasta, conçu pour les opérations littorales. En Baltique, ce type de bâtiment pourrait avoir un intérêt, bien que la Varsovie souhaite sans doute se doter d'unités capables d'être projetées loin de leurs bases.
A noter que des projets existent également dans le domaine des navires de surface.
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