Pascal SAMAMA
Ces submersibles à propulsion nucléaire ultramodernes sont conçus pour des missions plus pointues que la précédente génération. Ils ont un rayon d’action plus important avec une discrétion inédite. Le son émis équivaudrait à celui d'un "banc de crevettes", selon les responsables du projet.
Pour l’armement, ces mastodontes d'acier de 99 m de long et de 5200 tonnes sont équipés de missiles de croisière navals leur offrant pour la première fois une capacité de frappe dans la profondeur avec une portée de 1000 kilomètres à un rythme de quatre salves simultanées. Ils disposent aussi de torpilles lourdes F21 et des missiles antinavires SM39. Au total, ils emportent 50% d’armées supplémentaires que ceux de la classe Rubis.
Enfin, ils disposent d'une base secrète pour les nageurs de combat. Ils l'utiliseront pour faire partir des drones et aller en missions avec des mini sous-marins PSM3G.
Ce programme représente un montant de 9 milliards d’euros. Si Naval Group est le fabricant du Suffren, une centaine de sous-traitants sont impliqués en France et en Europe avec des entreprises implantées en Normandie (Cherbourg), en Pays de la Loire (Nantes-Indret), en PACA (Toulon, Saint-Tropez, Aix-en-Provence et Cadarache), en Poitou-Charentes (Ruelle), en Bretagne (Lorient et Brest) et Île-de-France (Paris et Saclay).
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