Affecté sur sa demande en tant commandant en second de l?escorteur d?escadre ASM VAUQUELIN, il a reçu un accueil chaleureux à l?Escadre de l?Atlantique où on le croyait vidé de la sous-marinade. Il y a apporté notre pratique du métier, une certaine connaissance de la lutte sous la mer et développé son expérience de la lutte sous-marine des deux cotés de la surface, particulièrement lors des opérations de sortie des SNLE.
Au bout de six mois de ce métier passionnant, il était mis en position de service détaché à la COFRAS, la NAFCO du moment et chargé, en compagnie du seul MP (ultérieurement Major) Mecan René Samoël, de former ex-abrupto le premier équipage du premier sous-marin type AGOSTA destiné à la Marine Sud-africaine en construction à Nantes. Ceci lui a valu un séjour de 6 mois au Cap, un travail intense en partenariat avec un officier et 3 PM sud-africains, la rédaction d?un cours AGOSTA en anglais et un retour précipité après le vote à l?ONU de l?embargo sur les ventes d?armes à la RSA.
Comme entre temps l?autorisation de la hiérarchie de présenter le concours de l?Ecole supérieure de guerre navale avait été abolie, il avait présenté ce concours, et avait été admissible. Au 01 janvier 78 a repris le service actif dans la Marine (avec visite médicale, vaccinations, enquête de sécurité, etc? comme s?il était complètement nouveau). Ayant été reçu au concours, a obtenu de terminer son temps de commandant en second d?EE sur le MAILLE BREZE.
Après l?École supérieure de guerre navale, le cours supérieur inter-armées, l?École des applications militaires de l?énergie atomique et autres stages bien connus, il a été commandant en second du SNLE LE FOUDROYANT Bleu puis commandant du SNLE LE TONNANT Rouge et effectué huit patrouilles opérationnelles en quatre ans.
Il a ensuite été affecté à l?état-major de l?amiral commandant la Force océanique stratégique en tant que sous-chef chargé des opérations avant de commander pendant deux ans et demi l?Escadrille des sous-marins de l?Atlantique et la Base des sous-marins de Lorient.
La dernière affectation de sa carrière militaire était à l?État-Major des Armées, en tant qu?adjoint au général chef de la division Forces nucléaires, fonction le conduisant à traiter des systèmes d?armes nucléaires, charges et missiles.
Fin 91, n?étant pas inscrit à la liste d?aptitude pour le grade de contre-amiral, il décide de démissionner, ce qu?il fait à l?été 92 un an et demi avant la limite d?age de son grade.
Il rentre aussitôt à la direction des applications militaires du CEAà l?invitation de son directeur. Pendant six ans, il sera successivement adjoint au directeur des armes et de la technologie puis conseiller pour les affaires stratégiques, responsable du programme d?aide au démantèlement des armes nucléaires russes.
A la surprise générale, dont la sienne, il est promu contre-amiral 2ème section le 01 janvier 93.
Retiré à Lorient depuis 1998, le contre-amiral Camille Sellier est officier de la Légion d?Honneur et commandeur dans l?Ordre National du Mérite.
F.L ...